L'action en résumé
Qui peut en bénéficier ?
Toute organisation publique ou privée d'un pays participant au programme, active dans le champ de l'éducation des adultes, ou dans tout champ y afférant.
Nota Bene : par "formation des adultes", il faut entendre la formation continue populaire et générale non professionnelle.
Par exemple :
- Un établissement validant des connaissances, aptitudes et compétences acquises par l'apprentissage informel et relevant de l'éducation des adultes ;
- Une collectivité locale ou régionale ou un acteur public de niveau national ;
- Un établissement culturel : bibliothèque, musée, centre culturel ;
- Les partenaires sociaux et autres représentants de la vie active tels que syndicats, chambres de commerce et d'industrie, chambres de métiers et de l'artisanat ;
- Un établissement d'enseignement supérieur ;
- Les organismes fournissant des services d'orientation, de conseil et d'information concernant tous aspects de l'éducation des adultes ;
- Les associations à but non lucratif, fondations et organisation non gouvernementales œuvrant dans le domaine de l'éducation des adultes.
La participation de partenaires localisés dans un pays partenaire (non participant au programme) est possible sous réserve d'être dûment justifiée ; ils ne peuvent intervenir qu'en tant que partenaires, et non en tant que coordonnateurs. Les activités de ces partenaires sont prises en charges au même titre que les activités des partenaires européens, dans la mesure où la plus-value européenne de leur participation aura été démontrée et approuvée lors de l'évaluation du projet. Les mobilités d'apprenants ainsi que les mobilités de longue durée des personnels en provenance ou à destination de pays partenaires ne sont pas éligibles.
Pour plus d'informations sur les pays partenaires, consultez notre carte des pays d'Erasmus+.
Quelles activités ?
Un projet de partenariat stratégique de l'éducation des adultes doit avoir pour vocation de proposer des méthodes, pratiques, cursus innovants dans secteur de l'éducation des adultes ; à encourager l'adéquation des parcours avec les besoins du marché du travail ; à soutenir la qualité des dispositifs de formation, à en améliorer la flexibilité et l'accessibilité pour les publics d'apprenants adultes ; à promouvoir l'acquisition de bonnes pratiques et la coopération entre les acteurs de l'éducation des adultes et les acteurs publics locaux et régionaux, notamment.
Les actions soutenues au titre de cette action clé sont censés apporter des effets positifs et durables sur les organisations participantes, sur les systèmes de gouvernance qui mettent en œuvre ces actions ainsi que sur les personnes directement ou indirectement impliquées dans les activités organisées.
Les coopérations dites « trans-sectorielles », faisant intervenir au sein d'un même partenariat des acteurs d'horizon très divers (organisme de la formation, collectivités, établissements d'enseignement supérieur, entreprises,…) souhaitant travailler ensemble sur une problématique commune sont largement plébiscitées.
Les activités financées dans le cadre d'un partenariat stratégique sont regroupées en catégories :
- La mise en œuvre et la gestion du projet
- Les productions intellectuelles
- Les réunions transnationales
- Les activités de mobilité d'étude/d'apprentissage/d'enseignement
- Les actions susceptibles d'assurer une diffusion et un développement accru du programme (multiplier events), dits "événements de dissémination"
- Les activités exceptionnelles
- Les activités intégrant la participation de personnes ayant des besoins spécifiques sont encouragées et une prise en charge financière spécifique est prévue
Les activités de mobilité inscrites dans le projet de Partenariat peuvent être telles que :
- Mobilités combinées d'apprenants et formateurs de l'éducation des adultes, virtuelles ou physiques, pour une durée inférieure à 2 mois (60 jours)
- Mobilité de longue durée (de 61 jours à 12 mois) pour les personnels de l'éducation des adultes
- Mobilité de personnels pour participer à des événements de formation de groupes, sur une durée inférieure à 2 mois (60 jours)
Durée des projets
Un projet peut avoir une durée de 2 ou 3 ans. La durée devra être sélectionnée au moment de la candidature en fonction des objectifs du projet et du type d'activités envisagées au fil du temps.
Une fois le projet accepté, un contrat financier est mis à disposition du bénéficiaire (le coordinateur) sur son espace Penelope Plus, et signé entre le bénéficiaire et l'agence.
Il précise les règles de subvention et modalités de financement du projet.
C'est le coordonnateur du projet qui perçoit l'intégralité de la subvention attribuée au projet. Il doit établir des conventions avec l'ensemble de ses partenaires, qui définissent les obligations de chacun en termes financiers et au regard des activités à conduire.
La durée contractuelle du projet est de 24 mois ou 36 mois.
Dans un délai de 30 jours après signature du contrat par l'agence, un premier financement, à hauteur de 80% de la subvention est versé au contractant.
Un second versement et/ou un solde est versé après remise d'un rapport d'activités, intermédiaire et/ou final. Les versements peuvent être échelonnés en fonction de l'analyse de capacité financière qui aura été faite pour certaines structures.
Dans le cas de projets d'une durée supérieure à 2 ans, le premier préfinancement s'élève à seulement 40% du montant du contrat financier. Un second préfinancement à hauteur de 40% intervient après examen du rapport intermédiaire, et sous conditions. Le troisième versement est assujetti à l'analyse du rapport final.
Nous vous invitons à consulter et utiliser les supports de l'agence nationale présentés lors des réunions de lancement de projet, qui ont lieu chaque année.
Seules les activités réalisées pendant la durée du contrat du partenariat sont considérées comme éligibles. Les règles administratives et financières sont décrites dans le contrat et ses annexes.
Des modifications peuvent intervenir au cours du projet et changer le contenu du contrat. Ces modifications doivent faire l'objet d'une demande motivée auprès de l'agence par demande écrite au plus tard un mois avant la fin de la durée contractuelle du projet. Après avoir étudié votre demande, l'agence pourra donner son accord et émettre un avenant à votre contrat, le cas échéant.
Les mobilités d'étude/d'apprentissage/d'enseignement financées dans le cadre du partenariat devront être déclarées sur Mobility Tool.
Une visite de suivi par l'agence est également possible, notamment en cas de difficultés ou au contraire pour communiquer sur d'excellents résultats ou pratiques.
Délivrance des Europass Mobilité
Dans le cadre de vos projets Erasmus+, les demandes d'Europass Mobilité seront possibles courant automne 2014 et fonctionneront avec un import depuis Mobility Tool.
Un guide sera mis à votre disposition à ce moment-là pour vous faciliter la démarche.
Ressources de référence
- Attestation de présence réunions activites d’apprentissage, d’enseignement, de formation (Certificate of attendance)
- Attestation de présence réunions transnationales (Certificate of attendance for transnational meetings)
- Exemple de fiche individuelle de suivi du temps
- Guide Europass Mobilité - Compléter un EM
- Guide Europass Mobilité - Compléter un EM pour les Tuteurs anglais
- Guide Europass Mobilité - Demande d'EM sur Europassmobilité.fr
- Kit de demande d'avenant KA2
- Mobility Tool
Pour vous aider
- Calculateur de distance
- Guide de gestion financière
- Guide Mobility Tool + (Commission européenne) [EN]
Ressources
Pour aller plus loin
L'impact du projet devrait faire l'objet d'une évaluation renforcée dans le nouveau programme Erasmus +.
Un véritable dispositif d'évaluation en continu et de mesure des impacts doit être mis en œuvre tout au long de votre projet. Il s'agit de démontrer les répercussions des activités conduites sur les participants, au sein de votre organisation, mais également en-dehors, à l'échelle locale, régionale, nationale ou européenne ; et ce, pendant et après le projet.
Il peut s'agir d'impact en termes de :
- motivation, compétences et développement de la citoyenneté pour les apprenants ;
- connaissances d'autres systèmes et pratiques pour les professionnels ;
- développement de la dimension internationale, de l'innovation pédagogique pour les structures.
Il est en outre essentiel de communiquer sur son projet tout au long de sa mise en œuvre, et d'informer ceux qui ne sont pas directement impliqués : diffusion des résultats, promotion de l'action dans le cadre du projet, valorisation des bonnes pratiques (outils de gestion, méthodologie, …) afin que la mobilité soit inscrite à terme dans les activités normales de la structure.
Pour les participants au programme, outre la reconnaissance de la période de mobilité européenne dans le parcours de formation, ils peuvent également valoriser l'expérience acquise au retour, en montrant leur Europass Mobilité à de futurs employeurs. Ce document décrit la période de formation effectuée à l'étranger. Ils peuvent aussi rédiger un CV Europass et retranscrire leurs progrès en langue grâce au Passeport de Langues Europass.
Dans le cadre des projets Erasmus+, les demandes d'Europass Mobilité seront possibles courant automne 2014 et fonctionneront avec un import depuis Mobility Tool.
Un guide sera mis à disposition à ce moment-là pour faciliter la démarche.
Ressources de référence
Pour vous aider
- Communication et valorisation de vos projets Erasmus+
- Diffusion et exploitation des résultats – Glossaire
- Guide d'aide à la dissémination des résultats d'un projet de partenariat stratégique
- Instructions pour compléter E+PRP
Pour aller plus loin
Les bénéficiaires doivent remettre des rapports d'activité sur les aspects qualitatifs et financiers du projet à échéances fixes :
- Le rapport intermédiaire intervient à mi-parcours du projet et dresse un premier bilan de l'état d'avancement du projet. Il doit être remis le 30 avril 2015. Les projets de 36 mois doivent rendre un second rapport intermédiaire le 28 février 2016.
- Le rapport final doit être soumis dans un délai de 60 jours après la date de fin du projet. Il fait le bilan sur l'ensemble de la période contractuelle : bilan financier et description des activités menées. Le bénéficiaire pourra joindre tout outil ou annexe qu'il jugera utile pour la bonne compréhension de son rapport final (outils utilisés, kit pédagogique, rétroplanning, etc.).
Les deux rapports sont créés via l'outil de mobilité (Mobility Tool+), et pré-remplis avec les informations saisies au cours de vie du projet. Les mises à jour sont réalisées régulièrement par le bénéficiaire.
Le rapport final est évalué par l'Agence sur la base de critères de qualité et peut avoir un impact sur le montant final de la subvention.
Tout rapport doit être téléchargé, complété, soumis électroniquement et envoyé par courrier postal.
Ressources de référence
Pour vous aider
- Classe virtuelle "La remise du rapport final"
- Préparation à la remise du rapport intermédiaire
- Tutoriel vidéo : le rapport final sur Mobility Tool
Guides
Pour aller plus loin
Le contrôle du rapport final est réalisé par l'agence et son département de Contrôle et d'Evaluation des Projets (DCEP). Ce type de contrôle concerne 100% des projets et détermine le montant final de la subvention à laquelle les bénéficiaires peuvent prétendre. Il comprend deux étapes :
- La vérification financière pour s'assurer de la réalité, de l'éligibilité et de la régularité des dépenses déclarées au rapport final.
- L'évaluation qualitative des activités déclarées en lien avec les résultats du projet.
Elle est réalisée par le DCEP et/ou un (deux) évaluateur(s) externe(s) sur la base d'une grille européenne commune d'évaluation. Elle pourra avoir un impact direct sur le montant de la subvention finalement accordée .
Le contrôle sur pièces du rapport final est effectué au stade du contrôle du rapport final, ou ultérieurement, sur la base d'éléments justificatifs additionnels.
Le contrôle sur site comprend :
- La visite en cours de projet effectuée, avant la fin de la période contractuelle, dans les locaux du bénéficiaire pour s'assurer de la mise en œuvre correcte du projet, de l'état d'avancement des activités et de sa qualité (vérification du suivi du calendrier prévisionnel et des documents justificatifs disponibles). Aucune correction financière n'est appliquée à l'issue de ce type de contrôle.
- L'audit ex-post, effectué à réception du rapport final ou ultérieurement, qui reprend les éléments de vérification du contrôle sur pièces complété par une visite dans les locaux de l'organisme coordinateur pour vérifier les engagements dans leur comptabilité ainsi que les éléments seulement vérifiables sur site.
- Les audits système pour s'assurer de la conformité des principes généraux de mise en œuvre des activités du projet, de la qualité du contrôle interne opéré, et des engagements pris par le porteur de projet et validés lors de la contractualisation.
Les contrôles sur pièces du rapport final et les contrôles sur site concernent seulement une partie des bénéficiaires d'une action par appel à propositions conformément au taux et à la procédure fixés par la Commission européenne (liste des projets concernés réalisée sur la base d'un échantillonnage aléatoire ou en cas de suspicion de fraude). Il faut donc veiller à bien anticiper ces éventuels contrôles en rassemblant toutes les pièces justificatives nécessaires pendant toute la phase de mise en œuvre du projet. Les documents doivent être conservés pour une période de cinq ans à compter de la date de paiement du solde – trois ans si la subvention est inférieure à 60 000€.